Intervention de Jean-Marie Vanlerenberghe

Réunion du 29 novembre 2016 à 14h30
Projet de loi de finances pour 2017 — Discussion générale

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

On parle de personnes en situation illégale sur notre territoire national et dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond, fixé à moins de 800 euros par mois pour une personne seule. Nous nous devons de leur porter assistance et de leur prodiguer les soins appropriés lorsque leur santé le nécessite ou lorsque la sécurité sanitaire est en jeu.

Néanmoins, il ne faut pas faire preuve d’angélisme sur ce sujet et occulter la charge de 700 millions d’euros par an que représente l’AME, en augmentation de plus de 40 % depuis 2012. Il existe aussi des abus – je pense au « tourisme sanitaire » –, que je ne nie pas, mais dont il faudrait véritablement déterminer l’ampleur. Je pense que l’AME doit être revue en cohérence avec la CMU-C, la couverture maladie universelle complémentaire, comme le suggérait le président de la commission des affaires sociales, Alain. Milon.

Monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous n’aurons pas l’occasion de revenir en détail sur les missions que je viens d’évoquer brièvement. J’espère que nous pourrons le faire l’été prochain, lors de l’examen d’un projet de loi de finances rectificatif, lorsque nous aurons élu un nouveau Président de la République. Le groupe UDI-UC et moi-même souhaitons ardemment assurer la durabilité des politiques publiques qui relèvent de la solidarité nationale, au bénéfice des plus fragiles d’entre nous.

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