Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, ne pouvant, en quelques minutes, commenter dans sa totalité le budget de l’action extérieure de l’État, je me limiterai à trois points saillants.
J’évoquerai, en premier lieu, le programme 185, qui recouvre la diplomatie culturelle et d’influence. Le mois dernier, la Cour des comptes publiait un rapport au sujet de l’enseignement français à l’étranger et pointait « un modèle économique fragilisé ». Nous sommes, effectivement, à la croisée des chemins.
D’une part, l’État se désengage d’année en année, et, d’autre part, la capacité contributive des familles atteint ses limites. Et que fait le Gouvernement ? Au lieu de réinventer d’urgence ce « modèle économique fragilisé », il prélève 100 millions d’euros, qu’il puise dans le fonds de roulement des établissements en gestion directe du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE.