Cet argent, qui est le fruit d’une bonne gestion, est mis de côté pour dessiner l’avenir. Les parents d’élèves et les chefs d’établissements apprécieront ! Il est plus que temps de faire évoluer la structure de pilotage de l’enseignement français à l’étranger. En cinq ans, le Gouvernement a rendu le réseau exsangue.
Cela m’amène au programme 151, intitulé « Français à l’étranger et affaires consulaires », et plus précisément à l’action n° 2, qui concerne l’accès des élèves français au réseau.
Il faut souligner que le réseau AEFE n’accueille qu’un quart des enfants français vivant à l’étranger. Il ignore les autres. Cela a des conséquences : de plus en plus d’enfants français ne parlent pas français ! On évalue à 15 % les jeunes Français du Royaume-Uni qui ne parlent pas français. En Amérique latine, nous sommes aux deux tiers ! À Annaba, en Algérie, ce sont 80 % des Français qui ignorent notre langue. Le consul m’a dit qu’il était obligé de recourir à un interprète pour dialoguer avec eux.