Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je souhaite évoquer devant vous le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence », dont j’ai examiné les crédits en tant que rapporteur pour avis de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication.
L’adoption de ces crédits en commission n’est pas un satisfecit donné au Gouvernement. Elle signifie simplement que les financements en question sont indispensables au fonctionnement de notre réseau culturel, diplomatique et consulaire, de notre réseau d’écoles, ainsi qu’à notre attractivité universitaire et scientifique.
Comme les années précédentes, et même plus nettement encore, les financements restent insuffisants : moins 4 % l’année dernière, moins 1, 2 % cette année… Si l’on considère l’évolution du budget sur la totalité du quinquennat, on constate que les fonds alloués au programme 185 reculent de 10 %, ce qui est considérable.
Certes, il convient de contribuer à la réduction du déficit public, mais cette dernière contraint les postes diplomatiques à une gestion de la pénurie qui rencontre aujourd’hui ses limites. Aussi, je m’inquiète de l’insouciance avec laquelle le présent gouvernement laisse s’appauvrir plusieurs postes importants, tout en remettant à plus tard les réformes structurelles qui permettraient de dégager des ressources extérieures.
J’évoquerai tout d’abord les difficultés de l’enseignement français à l’étranger.