Au Sénat, j’ai souvent entendu qu’on y était favorable, mais, à l’Assemblée nationale, je me souviens de M. Le Fur, bonnet rouge sur la tête, combattant l’écotaxe comme si c’était le diable en personne… Quelle est donc la position de l’actuelle opposition, et des candidats qui se sont déclarés en son sein, sur le financement des infrastructures de transport ? Dira-t-on aux Français que l’on veut mettre en place une écotaxe ?
Dans la catastrophe financière que vous avez décrite, madame la sénatrice, vous savez comme moi que les responsabilités sont assez largement partagées. Ce n’est pas à vous, qui avez présidé une commission d’enquête sur le sujet, que j’apprendrai que le marché pour la mise en œuvre de l’écotaxe a été conclu avant 2012.
Augmenter les moyens de l’AFITF peut, en effet, correspondre à un choix politique ; mais il faut dire comment on s’y prendra ! Majorera-t-on la contribution des sociétés d’autoroutes ? Passera-t-on celle qui est acquittée par les transporteurs sur le gazole de deux à trois, quatre, voire cinq centimes ? Il faut le dire !
De la même façon, je ne suis pas sourd aux observations qui ont été présentées sur les départements, mais je vois que, sur les 100 milliards d’euros d’économies prévues dans le programme de celui qui est maintenant le candidat de la droite à l’élection présidentielle, 20 % devraient être réalisées par les collectivités territoriales.