Il est de notoriété publique qu’il y a parfois une forme de compétition entre le secrétaire d’État au budget et le ministère de la défense : j’essaie de contenir les dépenses, tandis que le ministère de la défense, comme tous les autres – peut-être un peu plus qu’eux, peut-être aussi avec un peu plus de raisons –, essaie d’obtenir des crédits.
Nous avions proposé d’inscrire les recettes de la vente des fréquences dans le budget de l’année 2015, à hauteur, comme vous l’avez rappelé, monsieur de Legge, de 2 milliards d’euros. On a commencé par nous dire : impossible, les fréquences ne seront jamais vendues avant la fin de l’année ! Elles l’ont été.