Ces amendements ont pour objet non pas de supprimer la péréquation ou de réduire le montant du FPIC, mais de corriger un dispositif qui a été mal calibré, faute de simulations, et dont l’application, déconnectée des réalités, représente un scandale sur le plan de l’équité.
J’ai déjà eu l’occasion, madame la ministre, de vous interroger sur ce sujet. Le problème tient au fait que le calcul des potentiels financiers agrégés, les PFIA, repose sur l’utilisation d’un coefficient logarithmique qui varie de 1 à 2 en fonction de la population. Je n’évoque même pas le fait que l’on tient compte, en outre, du revenu des habitants, qui ne reflète pas nécessairement la réalité des ressources de la collectivité. Je n’ai pas souhaité remettre cet élément en cause.
L’application du coefficient logarithmique fait que, à revenu identique, une commune de 1 million d’habitants bénéficiera d’une division par deux de ce chiffre, tandis qu’il restera inchangé pour une commune de 1 000 habitants. Il n’y a donc plus rien de comparable !