Il s’agit effectivement d’un débat entre Franciliens, peu nombreux en séance ce soir…
Le FSRIF comme le FPIC et la DGF sont des mécanismes de péréquation verticale. Il convient de stabiliser l’ensemble de ces dispositifs, au moins pour donner aux collectivités une certaine visibilité pour la préparation de leurs budgets à venir.
M. Féraud nous dit que si le FSRIF n’augmente pas, les contributions des uns et des autres évolueront. Mais si c’est le cas, cela signifiera que la richesse des uns et des autres aura également évolué. Il n’y a donc pas d’iniquité.
Par ailleurs, la Ville de Paris fait l’objet d’un mécanisme de plafonnement à 50 % de l’augmentation du fonds d’une année sur l’autre. Par conséquent, toutes choses égales par ailleurs, si le fonds augmentait de 20 millions d’euros, l’augmentation pourrait être, en pourcentage, plus faible pour elle que pour d’autres territoires de l’espace francilien. Il me semblerait donc sage de ne pas augmenter le fonds.