Je voudrais saluer M. le rapporteur pour avis Antoine Karam pour son évocation de l’enseignement agricole, qui est toujours un peu le parent pauvre de ce grand budget de l’enseignement scolaire.
Il a été question d’un cheval de course… Mais l'enseignement agricole, mes chers collègues, c'est plus qu'un cheval de course ; c’est une Formule 1 !
On ne dira jamais assez combien la réussite dans ce secteur est immense. On ne dira jamais assez combien de jeunes, parfois issus de milieux défavorisés et qui ne pourraient suivre l’enseignement du cursus général, voire professionnel, trouvent une solution dans les structures de l'enseignement agricole, notamment les maisons familiales rurales, dont le rôle en matière d'insertion est immense. Ces structures offrent, depuis quelques années, un débouché vers la filière générale, et permettent d’obtenir jusqu’à un brevet de technicien agricole ou un brevet de technicien supérieur.
On ne dira jamais assez combien l'enseignement agricole repose à la fois sur l’enseignement public et l’enseignement privé ! Alors que l’on a parfois tendance à opposer les deux, il faut insister sur la fonction essentielle que l'enseignement privé remplit dans l'enseignement agricole.
Les ingénieurs et les experts qui travaillent dans les lycées agricoles sont remarquables. On y trouve des fermes expérimentales tout aussi remarquables. Ainsi, les élèves sont en mesure d’apprendre les nouvelles techniques agraires et les nouveaux circuits économiques.
Ce n’est pas une explication de vote sur l'amendement, madame la présidente – je l’avoue humblement, mais je pense que vous vous en étiez aperçue !