Intervention de Claude Raynal

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 17 janvier 2018 à 9h35
Audition de M. François Villeroy de galhau gouverneur de la banque de france

Photo de Claude RaynalClaude Raynal :

Depuis quarante ans que je m'intéresse à l'économie, j'entends que les entreprises ont besoin de fonds propres, et que la formation est inadaptée aux besoins. Quoi d'autre ? La France a un niveau de fonds propres relativement faible et un versement de dividendes parmi les plus importants du monde. Ne pouvez-vous pas inciter les entreprises à garder ces sommes pour leurs fonds propres ? Le prélèvement forfaitaire unique ne pousse-t-il pas au vice, c'est-à-dire à distribuer des dividendes, qui sont moins taxés ?

Les banques françaises sont solides, mais l'histoire a montré que les crises viennent parfois d'ailleurs. Il faut des banques mondiales solides. Un battement de papillon en Asie pourrait provoquer très rapidement une catastrophe concrète en Europe. Quel est le risque systémique à l'échelle mondiale ? Existe-t-il des bulles spéculatives ? Beaucoup d'argent a été investi, et pas seulement dans l'investissement productif. Dans quels secteurs se forment les bulles, où sont-elles les plus dangereuses ? Comment les envisagez-vous ?

Vous affirmiez que l'assouplissement quantitatif se réduit fortement, et avec lui le bilan de la BCE. Envisagez-vous une sorte de « resserrement » quantitatif pour anticiper un éventuel choc conjoncturel futur ?

Que pensez-vous de la proposition de la Commission européenne sur la révision de l'architecture du système européen de surveillance financière ?

L'Union européenne doit-elle exiger le transfert sur son territoire des chambres de compensation assurant l'essentiel de leur activité en euros ? Une supervision extraterritoriale peut-elle être suffisante ?

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