Intervention de Bruno Retailleau

Réunion du 23 janvier 2018 à 14h30
Renforcement du dialogue social — Discussion générale

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, chacun d’entre nous le sait, la mère de toutes les batailles, c’est le chômage de masse. Bien sûr, il a commencé sa décrue, mais l’on ne peut pas s’en contenter. En effet, cette décrue tient à une amélioration météorologique qui nous vient d’ailleurs, commune à de nombreux pays. En outre, la France n’affiche qu’une piètre performance, se classant au vingt-deuxième rang sur vingt-sept grands pays européens. Enfin, cette décrue masque un phénomène extrêmement préoccupant, à savoir l’augmentation du chômage structurel, lequel pourrait s’établir aujourd’hui à plus de 9 %, contre 7, 5 % avant la crise. Or l’économie et l’observation nous apprennent que, lorsque le taux de chômage naturel se rapproche du taux de chômage structurel, la croissance faiblit. Ce que nous pouvons constater dans tous nos territoires reflète d’ailleurs cette réalité : alors que nous connaissons un chômage de masse, près de 40 % des entreprises déclarent rencontrer des difficultés à recruter.

Par conséquent, toutes les politiques publiques permettant de réduire le chômage de masse, notamment le chômage structurel, sont bienvenues. Le Gouvernement en a inscrit trois à son agenda, qui concernent la formation professionnelle et l’apprentissage, le marché du travail et l’assurance chômage.

Nous reviendrons de façon très précise, madame la ministre, sur la formation professionnelle et l’apprentissage : vous pouvez compter sur nous !

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