Auditionner l'ambassadeur de Turquie serait une bonne chose. Il verrait que nous ne sommes pas dupes. Nous ne pouvons accepter de la Turquie ce que nous n'accepterions de personne ! Les Turcs occupent en outre une partie de Chypre, membre de l'Union européenne ; les dirigeants turcs méconnaissent les droits des fonctionnaires mis en cause et les placent en situation de demander l'asile ; ils resserrent l'étau autour de la presse. La réponse du Gouvernement aux questions d'actualité de mardi dernier, sur ce dossier, a été pitoyable. Le mot « Kurde » n'a même pas été prononcé ! Nous, parlementaires, devons dire les choses comme elles sont.