Intervention de Michel Amiel

Commission des affaires sociales — Réunion du 31 janvier 2018 à 10h00
Rapport de la cour des comptes relatif à la prise en charge de l'autisme — Audition de M. Patrick Lefas président de chambre maintenu

Photo de Michel AmielMichel Amiel :

Je joins mes remerciements à ceux de mon collègue. Pourriez-vous à titre liminaire nous éclairer sur les motifs de votre saisine ? La Cour des comptes n'étant pas une institution sanitaire, quel regard particulier a-t-elle pu porter sur la question de l'autisme ?

Je voudrais ensuite rappeler que les familles comptant un membre atteint d'autisme sont très attachées à la dénomination de « handicap spécifique ». De cet attachement découlent des réactions assez vives lorsqu'il leur est proposé un traitement essentiellement fondé sur une prise en charge psychiatrique, alors que le développement des neurosciences semble offrir une alternative plus satisfaisante. J'y suis pour ma part favorable, étant donné que la recherche ne parviendra probablement jamais à découvrir une cause unique à l'autisme et que la seule hypothèse vraisemblable semble être celle d'une polyétiologie.

Certains opèrent un raccourci un peu rapide de la psychiatrie à la psychanalyse. Que pensez-vous de cette dernière, dont on dénonce très souvent les effets néfastes ? Comment peut-on expliquer le retard de la France vis-à-vis de ses voisins qui ont depuis longtemps adopté d'autres méthodes ?

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