Merci pour votre franc-parler, madame la présidente.
Je voudrais me faire la porte-parole des petits éditeurs scientifiques et culturels. Ils ont le sentiment de n'être pas suffisamment entendus et d'être soumis aux directives fixées par les gros éditeurs. Serait-il par exemple possible d'adapter la durée de présence de ces petites publications dans les points de distribution, les faire bénéficier d'une temporalité à la demande en quelque sorte qui ne répondrait pas à des dates fixes et arbitraires ? Cela permettrait, je pense, de fidéliser ces petits éditeurs qui souffrent. Ceux-ci m'ont également fait part d'une augmentation constante des tarifs postaux les concernant : +40% de 2008 à 2015 ! Le papier reste de mise chez les petits éditeurs, contrairement aux grands groupes de la presse quotidienne qui ont pris le virage du numérique. Ils ont donc besoin de la distribution. Malheureusement, ils risquent d'être sacrifiés dans le cadre du plan de redressement que soutiennent les grands groupes.