Madame la ministre, vous ne répondez pas au caractère d’urgence de la situation que vivent aussi bien des personnels que des résidents. La réforme de financement des EHPAD va pénaliser les établissements publics et non lucratifs, qui accueillent le plus grand nombre de personnes en difficulté.
Je salue les deux départements qui ont refusé, à ce jour, d’appliquer cette réforme : les Côtes-d’Armor et celui que je représente, le Val-de-Marne.
Il y a urgence à abroger la réforme de la nouvelle tarification. Il y a urgence à maintenir les effectifs et à embaucher. Ce problème se posera non sur la courte durée, mais sur la longue durée.
Madame la ministre, il est très important d’opter pour une vraie solution durable et de créer un service public de l’autonomie pour les personnes âgées. En effet, la perte d’autonomie, qui fait partie intégrante de la vie et dont il faut tenir compte, n’est pas un risque à abandonner aux assurances privées !