Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Réunion du 6 février 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Mercosur

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

L’agriculture est bénéficiaire du point de vue du commerce extérieur français grâce à l’excellence de ces derniers, et ce sont eux qui font gagner et rayonner la France.

S’agissant du Mercosur, la France demeure mobilisée pour défendre un certain nombre d’intérêts. Le Premier ministre a reçu il y a quelques jours Cecilia Malmström, commissaire européenne au commerce, et a rappelé un certain nombre de lignes rouges.

Lors de la conférence ministérielle de l’OMC à Buenos Aires, nous avons – Jean Bizet en est témoin –, réactivé une coalition de onze États membres qui souhaitent le respect ferme d’un certain nombre de points.

Enfin, la France continuera naturellement à être intraitable en matière de sécurité sanitaire en faisant en sorte, par exemple, qu’un maximum des contingents de viande importée soit du hilton beef. Cette exigence de qualité caractérise nos producteurs.

Dès que le Président de la République ou un membre du Gouvernement se rend à l’étranger, nous nous efforçons de lever un certain nombre de barrières. À la suite du voyage du Président de la République en Chine, de nouveaux débouchés s’ouvriront à la filière bovine d’ici à quelques mois, et son voyage en Irak au mois de décembre a permis que l’embargo sur la volaille soit enfin levé.

Sachez que si nous avons des intérêts défensifs, nous avons également des intérêts offensifs concernant nos producteurs de vins et de spiritueux ou nos producteurs de lait – je sais que vous êtes particulièrement impliqué dans cette filière au sein du grand Massif central, monsieur le sénateur. Ces producteurs attendent un certain nombre de débouchés grâce à la signature de cet accord.

Il nous revient donc d’être à la fois en défense et à l’offensive.

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