En même temps, les injonctions sont contradictoires. La SGP porte le chapeau, mais n'oublions pas qu'il lui a été demandé de faire plus avec des crédits limités. La ponction s'est faite sur les transports du quotidien. Ne faudrait-il pas sortir ces dépenses du périmètre de la société et instaurer un cantonnement ?
Quelles recettes nouvelles pourraient lui être affectées ? On envisage la taxe de séjour ou la taxe sur les bureaux... Un coup de rabot de 10 % serait également envisagé pour réduire le périmètre du projet. La longueur des quais a déjà été revue à la baisse il y a quelques années. Ne faut-il pas alerter que ce coup de rabot passe mal ?
Inversons la question relative aux Jeux Olympiques : pourquoi le Gouvernement n'a-t-il pas donné d'instructions dès le 14 septembre pour tenir les délais ? Nous avons perdu quatre mois, alors qu'à quatre ou six mois près, l'échéance ne sera pas tenue. La situation actuelle constitue un passif qui s'aggrave.