Membre du conseil de surveillance de 2011 à septembre 2017, j'ai régulièrement interrogé la direction sur le nombre d'agents mis à disposition. La réponse était toujours embarrassée, car le CGefi était présent. Il y posait d'ailleurs des questions dont les élus étaient incapables de juger la pertinence. Dès le départ, l'État a été extrêmement pingre sur les moyens humains mis à disposition de la SGP. Cela fait partie des difficultés.
Les élus ont continuellement interrogé sur la soutenabilité du calendrier et les problèmes techniques. Systématiquement, on leur répondait qu'ils pouvaient dormir tranquilles et que les délais seraient maintenus. Les retards prévus par rapport à 2013 étaient uniquement chiffrés financièrement.
Le chiffrage de la Cour des comptes prend-il en compte, partiellement ou non, les interconnexions, vitales, du système de métro de la SGP aux moyens de transport existants ?
Les élus du conseil de surveillance ont demandé, depuis l'élection présidentielle au printemps 2017, de rencontrer l'État pour être informés de ses intentions. Rien ne s'est passé durant quatre mois. Nous étions peut-être un peu naïfs sur les capacités d'un tel montage, d'autant que la présence de l'État pouvait nous garantir certains points de soutenabilité technique et financière, mais ces derniers restes de naïveté ont été définitivement balayés...