Pour limiter le risque des « éléphants blancs », la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024 s'est appuyée autant que possible sur les équipements sportifs existants, mais aussi sur le patrimoine. L'affichage de publicités commerciales sur les sites olympiques et leurs abords fait partie des obligations qui figurent dans le contrat de ville hôte, et auxquelles la ville de Paris et le CNOSF ont souscrit.
Il s'agit également d'un élément important de l'équilibre financier des Jeux, les recettes publicitaires devant constituer près du tiers du budget du Cojop.
Certes, ces dérogations se traduiront par une pollution visuelle sur le patrimoine, mais limitée à une période de trois mois autour du déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques ; et seuls les monuments historiques qui abritent des compétitions seront concernés.
Enfin, aucune publicité ne pourra être apposée sans avoir fait l'objet d'une autorisation préalable et des critères précis en encadrent la délivrance.
Par conséquent, avis défavorable aux amendements identiques n° 7 et 49 qui interdisent la publicité sur les monuments historiques et naturels et les sites classés.