Je souhaite également remercier la commission des affaires sociales, notamment son président, Alain Milon, de s’être pleinement saisie de la question de la sécurité sociale étudiante. Je salue votre rapporteur pour avis, Frédérique Gerbaud, qui a porté de nombreuses propositions relatives aux politiques de prévention à destination des étudiants.
Ce travail, je suis certaine que nous pourrons le poursuivre ensemble en séance publique. Nous ne serons sans doute pas d’accord sur tous les points, mais je sais que la Haute Assemblée est toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit de légiférer dans un esprit de responsabilité sur des sujets cruciaux et complexes. Nous avons eu l’occasion de le constater, que ce soit en 2007, en 2013 ou, plus récemment encore, avec la réforme de l’entrée en master, dans laquelle le Sénat a joué un rôle considérable – je pense notamment à l’engagement de Jean-Léonce Dupont sur ce sujet.
Dès l’ouverture de ce débat, je veux vous assurer du fait que le Gouvernement entend bien donner toute sa place à l’initiative sénatoriale et accueillera toutes les propositions qui permettront de mettre en place des modalités justes, claires, humaines et effectives d’entrée dans l’enseignement supérieur.
Le seul devoir qui s’impose à nous est de rétablir la confiance de notre jeunesse envers l’État et de montrer que celui-ci la prend bien en considération, en l’accompagnant, dans son épanouissement citoyen comme dans son insertion professionnelle.
C’est notre responsabilité collective, et je sais que la Haute Assemblée sera au rendez-vous.