Intervention de Jacques Grosperrin

Réunion du 7 février 2018 à 14h30
Orientation et réussite des étudiants — Article 1er

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

J’ai évoqué au cours de la discussion générale un article du Monde disant : le niveau en licence, un débat sensible ; des enseignants alertent sur les lacunes des étudiants.

Certains de mes collègues présents en séance, qui ont enseigné à l’université, se rappellent peut-être que les enseignants n’aiment pas enseigner en première année, parce qu’ils ont conscience des difficultés auxquelles ils vont être confrontés et de l’écrémage qui interviendra en fin d’année. Ainsi, les enseignants-chercheurs commencent souvent à enseigner en deuxième, troisième ou quatrième année.

C’est tout l’intérêt des attendus. Le fait que des filières deviennent sélectives – je ne sais pas si cela sera le cas de toutes les filières –, qu’il y ait au moins concordance entre le choix du candidat et celui de l’établissement me paraît fondamental. C’est la garantie d’un contrat gagnant-gagnant, parce que, mes chers collègues, je peux vous assurer que l’échec subi par certains étudiants au sein des filières a un effet beaucoup plus durable sur la suite de leur avenir professionnel.

La commission a donc émis un avis défavorable.

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