J’ai compris, monsieur le président.
Je vais essayer de faire la synthèse de nos débats. Quatre points me semblent importants.
Premièrement, l’enseignement supérieur aura-t-il encore un caractère national ? Est-ce que le recteur, représentant de l’État, aura le dernier mot ?
Deuxièmement, doit-on imposer par la loi une adéquation entre la formation et les métiers susceptibles d’être exercés par les étudiants ?
Troisièmement, Mme la ministre nous a dit que le refus de suivi du module supplémentaire, qui doit être un élément coercitif, entraînait le rejet de l’étudiant. Cela s’appelle de la sélection, il faut l’assumer !
Quatrièmement, je viens enfin de comprendre le raisonnement de Mme la ministre. Son argumentaire a en fait été fourni par M. Darmanin. Je vous le livre tel que je le décrypte : nous sommes au sommet de la cloche ; ensuite, il va y avoir une baisse démographique. Darmanin dit donc très logiquement : je ne vais pas embaucher des fonctionnaires dont je n’aurai plus l’usage demain. Le haut de la cloche est donc sacrifié sur l’autel des objectifs austéritaires de ce gouvernement. Nous sommes là au cœur du débat politique !