Je souscris à l’argumentation de Mme la ministre, ainsi qu’à celle du rapporteur et de quelques collègues. Je considère que ces données seront un plus, et non pas un moins. Somme toute, nous voulons accompagner au mieux les jeunes.
Au-delà de l’aspect extrêmement normé de l’enseignement, nous cherchons à repérer des compétences particulières, qui nous permettent, en tant qu’enseignant, de les guider encore plus utilement, en vue de les faire cheminer vers la réussite. La réussite est individuelle et particulière, on le sait bien. Cela nous permettra de comprendre un peu mieux nos jeunes qu’une stricte grille de notes. Cet aspect est humain, il ne faut pas l’oublier.
Nous avons aussi affaire à des jeunes qui vivent des choses particulières qui peuvent les faire mûrir, grandir et, au final, leur permettre de développer des compétences. Mais cela ne signifie pas que ce sera au détriment de ceux qui n’auraient pas appris à jouer seuls de la guitare ou pratiquent une autre langue dans leur famille.
Il faut, à mon sens, tout simplement le voir comme un plus, et non pas un moins.