Intervention de Simon Sutour

Commission des affaires européennes — Réunion du 8 février 2018 à 9h05
Institutions européennes — Audition de M. Anguel Tcholakov ambassadeur de bulgarie en france

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

Je m'en félicite ! Elle avait été désignée, à l'époque où nous l'avions reçue, personnalité politique d'avenir. Nous avions aussi été particulièrement bien reçus au Parlement bulgare, avant de visiter la magnifique ville de Plovdiv, qui sera capitale européenne de la culture en 2019.

Contrairement à mes collègues, j'estime que nous devons donner un coup d'accélérateur vis-à-vis des pays des Balkans. C'est une région qui a connu des événements très graves au XXe siècle. Certes, il ne faut pas aller trop vite - quelques exemples viennent à l'esprit - et M. Juncker a annoncé qu'il n'y aurait pas d'élargissement dans les cinq prochaines années. La Slovénie, la Croatie ont rejoint l'Union européenne ; les discussions avec la Serbie et le Montenegro progressent - à mes yeux, les enjeux concernant la Serbie me paraissent encore plus forts que pour le Montenegro. Aidons ces pays à se mettre aux standards européens.

Enfin, la Macédoine nous inquiète beaucoup ; elle est aux portes de l'Union européenne, mais il y a ce problème de dénomination... On l'appelle ARYM (ancienne république yougoslave de Macédoine) ; l'aéroport et l'autoroute Alexandre le Grand ont été débaptisés, on dit maintenant « autoroute de l'amitié »... Un accord entre la Grèce et la Macédoine sur le nom du pays, qui vient d'être conclu sous les auspices de l'ONU, a suscité des manifestations très importantes en Grèce. Pourquoi l'Union européenne n'a-t-elle pas conduit les négociations ? Quel est votre point de vue ?

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