La présidence bulgare apporte un vent de fraîcheur aux enfants gâtés de l'Europe que nous sommes. Vous représentez cet Orient compliqué aux portes de notre continent, avec votre approche des enjeux géostratégiques. L'Europe ne doit pas se renfermer dans ses égoïsmes. Rien n'est pire que la désespérance des peuples ; c'est pourquoi il est vital de donner des perspectives et d'entamer des rapprochements, surtout avec la jeunesse. Sinon, cette jeunesse quitte son pays et laisse la voie libre à des générations plus nationalistes. Nous en connaissons les dangers.
Je suis convaincu que la présidence bulgare sera un succès. L'enjeu n'est pas d'être un grand ou un petit pays, mais d'être à la hauteur. Vous prenez cette présidence à un moment clé, à quelques mois des élections européennes qui pourraient annoncer le pire.