J'étais signataire de l'amendement qui a conduit à l'introduction de cet article. Il s'agissait de donner la faculté aux universités de décider, non de les y contraindre.
La France est le troisième pôle mondial d'attractivité pour les étudiants étrangers et nous en sommes très satisfaits. Je comprends donc les craintes que cette disposition suscite. Observons pourtant que les deux pays qui nous devancent, les États-Unis et le Royaume-Uni, pratiquent des tarifs d'inscription supérieurs aux nôtres.
Les étudiants étrangers rapportent certes de l'argent au pays, mais pas à l'université et certains établissements pourraient apprécier de disposer d'un supplément de revenu en cette période de disette budgétaire.
Je me plierai toutefois à la décision des rapporteurs.