J'ai montré, député, que je savais être véhément envers le Gouvernement. Avec moi, l'ADEME ne sera pas l'agence de la « Macronie », et je ne serai pas son fossoyeur, prêt à avaler toutes les couleuvres. Je sais quels engagements nous avons pris : nous avons cinq ans pour les mettre en oeuvre. Je ne dis pas que le Fonds chaleur doublera dans le prochain budget - et il faut évaluer ses modes d'intervention. En cas de problème, on pourra me révoquer ! Quant aux sensibilités politiques : nous sommes dans une maison d'élus, et nous traversons une crise démocratique. Inutile d'en rajouter en se faisant des crocs-en-jambe entre nous... Il n'y aura pas de tri en fonction des préférences politiques des uns et des autres. Ce n'est pas ma conception de l'action publique.