Les recommandations que vous aviez faites dans l'enquête rendue en 2013 sur le mode de distribution dans le secteur du médicament n'ont pas été mises en oeuvre. Vous lancez à nouveau une enquête sur le sujet. Vos recommandations iront-elles dans le même sens ? Faudra-t-il ouvrir le monopole officinal aux grandes et moyennes surfaces ? Ouvrirez-vous les pharmacies à des capitaux extérieurs ? Envisagerez-vous d'assouplir les règles sur la vente en ligne ? Les pharmaciens sont inquiets. De telles recommandations risqueraient de renforcer la désertification médicale. Les distributeurs répartiteurs de médicaments conduisent des missions de service public en acheminant des médicaments dans les territoires et en garantissant une égale répartition pour éviter les ruptures de stock.
Vous aviez dénoncé un rapport de force déséquilibré en faveur des laboratoires pharmaceutiques, concernant les prix des médicaments non remboursables, et une tendance à privilégier la vente directe aux pharmacies au détriment de ces intermédiaires que sont les distributeurs répartiteurs. Pourront-ils faire remonter leurs contributions dans le cadre de l'enquête sectorielle que vous menez ? Freinerez-vous la vente directe par les laboratoires ?