Ma question s’adresse à Mme la ministre auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargée des affaires européennes.
Madame la ministre, l’islamisme a frappé et tué une nouvelle fois dans notre pays. Notre émotion, celle de nos concitoyens, est à son comble. La France est en deuil et nous honorons la mémoire de nos héros. Je veux tout d’abord m’associer à mes collègues qui se sont exprimés avant moi pour adresser notre soutien le plus profond aux familles des victimes blessées ou emportées dans cette tragédie.
Nous savons que la menace terroriste reste très élevée. Notre démocratie tente de s’adapter peu à peu à ce risque durable par des évolutions législatives qui doivent nous permettre de surmonter cette situation, tout en préservant nos valeurs, nos libertés et notre mode de vie.
Pourtant, le combat qui nous oppose à l’islam radical doit aussi être abordé à l’échelle internationale. Les foyers terroristes à l’étranger, notamment en Syrie, où je rappelle que Daech n’a pas encore été éradiqué, sont des points d’appui de la radicalisation et du passage à l’acte de nombreux terroristes sur le sol français.
L’action et la parole de la France dans le conflit irako-syrien sont donc déterminantes pour enrayer durablement cette idéologie totalitaire. C’est d’ailleurs parce que la parole de la France a une valeur toute particulière que nous ne pouvons pas laisser perdurer la moindre ambiguïté sur notre position quant à la situation dans le Rojava, en Syrie.
La présence de nos alliés kurdes en Syrie a permis d’éviter l’engagement au sol des troupes françaises.