Vous dites que l'attirance pour le salafisme est une forme de modernité. N'est-ce pas paradoxal ? L'islam, comme le christianisme, est en outre un ensemble très divers, sur lequel nous gagnerions à faire de la pédagogie. Vous évoquiez d'ailleurs les émissions du service public : que faire sur le terrain de l'information ? A-t-elle seulement un impact sur les djihadistes ? Peut-on améliorer l'information sur l'islam et la culture musulmane pour freiner l'embrigadement ?