Intervention de Joël Guerriau

Réunion du 3 avril 2018 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Réforme de la sncf

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Je suis attaché à la SNCF, car c’est une belle entreprise, certes ouverte à l’international, mais avant tout publique : elle concerne donc tous les Français, pas seulement les cheminots.

La réformer est une nécessité, sous peine de la voir sombrer en raison d’une dette abyssale. Depuis quatre-vingts ans, les Français contribuent à la construction, à l’entretien et à la modernisation de nos rails. Du fait de cette contribution publique au financement du rail, il me semble nécessaire que les Français aient leur mot à dire sur l’avenir de ce secteur.

La seule ambition que nous devons poursuivre, c’est finalement l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers : aujourd’hui, 11 % des trains arrivent en retard – 22 % pour les Intercités – et le matériel roulant est dégradé.

Cet après- midi, la ministre des transports rencontre les syndicats pour évoquer avec eux les enjeux de cette réforme à venir. Or les Français contribuent aujourd’hui au financement du secteur ferroviaire par l’impôt. Mais quelle place ont-ils dans les débats sur l’avenir du rail ?

Monsieur le secrétaire d’État, le Gouvernement va-t-il recevoir les usagers du rail, comme il reçoit les syndicats ? Et quid de l’avis des Français qui ne prennent pas le train, mais qui participent à son financement ?

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