Le calibrage de politiques publiques efficaces et justes est particulièrement complexe, notamment en raison des solidarités familiales qui sont réelles, mais relatives et parfois précaires. Ces solidarités familiales ne sont d'ailleurs pas toujours considérées de la même manière d'un point de vue fiscal ou social. Un couple en union libre ne pourra pas bénéficier des effets du quotient conjugal liés à une imposition jointe. À l'inverse, on supprimera le RSA majoré à une mère isolée en cas de vie maritale avérée... Peut-être pourrions-nous réfléchir à une approche plus uniforme.
Les travaux de Sophie Ponthieux de l'Insee, qui ont décomposé le niveau de vie d'une personne en strates - revenus d'activité, revenus du conjoint, prestations individuelles, prestations familiales - et avancé la notion de « pauvreté en activité », me semblent également intéressants.
Sur les politiques de logement, l'OFCE utilise aussi le modèle de microsimulation de l'Insee et a publié de nombreux travaux.