La question de l'accession de la classe moyenne à la propriété rejoint celle sur le reste à vivre, que l'on calcule en retirant du revenu les dépenses des ménages non négociables à court terme, composées notamment du loyer ou des échéances de prêt.
Les études montrent que les inégalités sont plus importantes pour le reste à vivre que pour les revenus.
Nos statistiques intègrent les prestations nationales mais pas les aides locales. Yannick L'Horty avait mené voilà dix ans environ des travaux dans cinq grandes villes pour intégrer ces aides, mais il n'y a pas d'étude plus récente à ma connaissance.
Le coût de l'accession à la propriété est bien documenté. En revanche, je n'ai pas d'éléments sur un éventuel lien avec des ruptures familiales. Voilà une belle piste de travail pour l'Insee !