Seules les aides spécifiquement locales ou en nature ne sont pas prises en compte, faute de centralisation des données.
Les jeunes couples de la classe moyenne peuvent en effet être fragilisés après une rupture, notamment les parents d'un enfant unique, qui n'ont pas droit aux allocations familiales. Ils perdent nécessairement en niveau de vie et ne peuvent souvent pas avoir deux logements similaires. Ce sujet mérite réflexion.
Derrière l'accès à la propriété se pose aussi la question du patrimoine. Le gain patrimonial est très variable selon le lieu et le type de logement. Les prix ont explosé en région parisienne mais c'est très aléatoire ailleurs en France. La question de l'opportunité de la propriété du logement mériterait sans doute d'être affinée au niveau individuel, même si les études macroéconomiques sont déjà nombreuses.
S'agissant des aides versées aux personnes séparées, on peut citer la garantie contre les impayés de pensions alimentaires, ou encore le RSA majoré. Mais l'on pourrait sans doute renforcer encore ces aides pour limiter l'effet des séparations sur le niveau de vie.