Le groupe Union Centriste se réjouit de la probable adoption de la liste nationale, si, dans quelques instants, nous sommes cohérents avec les votes que nous avons exprimés sur les articles. Notre bonheur serait encore plus complet si la voix de nos collègues d’outre-mer avait été entendue, ce qui nous conduira à exprimer, en leur nom, un vote négatif pour la question de la spécificité ultramarine.
Sur le fond, qui est la manière dont notre pays aborde son rôle en Europe, nous aurions surtout souhaité que les listes puissent être transnationales ou transeuropéennes. Nous savons bien que ce n’est pas possible en l’état des équilibres politiques au sein du Parlement européen, puisque nous sommes dans un domaine qui relève de la codécision. Nous considérons en tout cas avec réalisme que la liste nationale est un élément qui permettra de mener un meilleur débat européen.
Je conclurai en rappelant simplement deux éléments. Il a été fait référence à la notion de majorité sénatoriale, laquelle s’exprime, dans son caractère complet. Or la participation du groupe Union Centriste est un élément consubstantiel à l’existence de la majorité sénatoriale et, pour celui-ci, le meilleur est à venir dans notre débat national. Nous avons eu, hier et aujourd’hui, des discussions importantes dans cet hémicycle. Nous espérons que le débat européen se prolongera, s’accélérera, se renforcera au sein de la communauté nationale pour déboucher, l’année prochaine, sur une large participation au scrutin européen et que, forts de cette participation, nos futurs parlementaires puissent encore plus légitimement porter la voix de la France dans une nécessaire construction européenne.