Oui, je le maintiens, monsieur le président.
Les téléphones portables sont des objets émissifs ; ils seraient donc concernés par cet amendement.
Par ailleurs, je ne préjuge pas du résultat des études. Imaginons qu’elles apportent la démonstration de l’innocuité totale des champs électromagnétiques sur la santé, l’amendement n’empêcherait pas de fixer une valeur limite d’émission supérieure : il ne s’agit pas d’abaisser les seuils à tout prix !
Nous aurions pu, effectivement, fixer une valeur limite de réception d’ondes électromagnétiques, mais, dans ce cas, entre le micro-ondes, le téléphone, la Wifi, la ligne à très haute tension qui passe au-dessus de la maison, les deux antennes relais installées sur le bâtiment d’HLM d’en face, nous risquerions d’avoir des surprises dans certaines pièces !