Certaines collectivités ultramarines sont confrontées à l’exiguïté de leur territoire. Ainsi, La Réunion couvre une superficie de 2 500 kilomètrescarrés, dont 42 % sont inscrits au parc national.
Il pourrait être proposé que les endiguements outre-mer, nécessaires à la protection des populations de ces territoires soumis à des régimes cycloniques, soient dimensionnés pour valoriser des espaces en friche, sous réserve, naturellement, que les équipements prévus ne mettent pas en péril la vie des habitants et n’obèrent pas l’écoulement des eaux en cas de crue majeure.
À La Réunion, c’est notamment l’installation de fermes photovoltaïques qui pourrait être envisagée dans la perspective de réaliser l’autonomie énergétique en matière de production d’électricité.
La pose des panneaux photovoltaïques et celle des éléments de production y afférents sont suffisamment modulables pour prévoir des niveaux de plancher hors crue ou submersion.
L’exploitation de ces zones endiguées permettrait, d’abord, d’augmenter la capacité de La Réunion à produire de l’énergie solaire, ensuite, d’éviter une pression supplémentaire sur l’utilisation du foncier réunionnais, dont la gestion devra répondre aux besoins d’un million d’habitants dans quelques décennies.