Monsieur le sénateur Martin Lévrier, comme vous l’avez rappelé, nous devons faire face à une augmentation du nombre de personnes âgées et de personnes âgées dépendantes. De plus, il convient d’améliorer les conditions actuelles de prise en charge, que ce soit en EHPAD ou à domicile.
Nous avons déjà eu de nombreux débats sur le sujet. Nous savons qu’il nous faut trouver de nouvelles pistes pour l’avenir. C’est un impératif de solidarité vis-à-vis non seulement des personnes âgées, mais également des familles. Nous serons tous amenés à profiter de cette solidarité.
J’ai effectivement évoqué différentes pistes. Le Président de la République a repris celle de la journée de solidarité ; c’en est une parmi d’autres. Je pense qu’il faudra un large débat sur le sujet.
La première étape est d’abord de savoir quel projet de société nous faisons pour accompagner les personnes âgées dépendantes à l’avenir. Aujourd’hui, le modèle domicile-EHPAD est probablement insuffisant et réducteur. Une fois que nous connaîtrons les moyens, nous devrons discuter du financement.
Je le rappelle, la journée de solidarité a été voulue par Jean-Pierre Raffarin, et mise en place en 2004. Elle a donné des moyens aux établissements comme à la prise en charge à domicile. Ce sont quelque 2, 3 milliards d’euros qui ont ainsi été affectés aux établissements, soit 0, 3 % de la masse salariale versée par les employeurs publics et privés. En contrepartie, les salariés travaillent une journée ou donnent une journée de réduction du temps de travail, RTT.
Nous avons effectivement à discuter tous ensemble de l’opportunité de poursuivre dans une telle voie. Je souhaite ouvrir toutes les pistes.