En votre nom à tous et en mon nom personnel, je salue la troisième promotion de l'Institut du Sénat, qui assiste aujourd'hui à nos travaux. Une partie de cette promotion a déjà eu l'occasion de suivre l'examen, par notre commission, de la proposition de résolution relative à la PAC, texte qui sera débattu en séance publique le 6 juin prochain.
Notre ordre du jour appelle en premier lieu la communication de Yannick Botrel et Michel Raison sur les « doubles standards » alimentaires.
Je rappelle que c'est Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui a mis l'accent sur cette question dans son discours sur l'état de l'Union, le 13 septembre 2017. Il a alors déclaré ne pouvoir accepter que « dans certaines régions d'Europe, en Europe centrale et orientale, les gens se voient proposer des produits alimentaires de moindre qualité que dans d'autres pays, sous des marques et des emballages pourtant identiques. »
Cette remarque nous a interpelés, et nous avons demandé à nos deux rapporteurs d'approfondir le sujet pour évaluer la réalité d'une distorsion au sein du marché unique qui, si elle était avérée, serait bien sûr inacceptable.
Aujourd'hui, nos deux rapporteurs vont nous présenter un point d'étape. Ils poursuivront ensuite leurs travaux en vue de finaliser leur rapport d'information.