Cet amendement vise à permettre à tous les jeunes Français, y compris ceux qui résident hors de France, d’accomplir le service militaire volontaire.
Je ne reviendrai pas sur les avantages de ce dispositif pour les jeunes ; Mme Garriaud-Maylam vient de les rappeler.
À l’Assemblée nationale, le Gouvernement a indiqué qu’il souhaitait débattre de cette question à l’occasion du futur projet de loi portant sur le service national universel, mais, dans la mesure où l’article 17 du présent projet de loi de programmation traite du service militaire volontaire, il nous paraît tout à fait légitime d’aborder la question dans ce cadre.
Par ailleurs, le SMV n’a pas la même vocation que le futur SNU, comme nous le rappellerons lors de l’examen de l’article 2, précédemment réservé.
Il est difficilement compréhensible que certaines avancées souhaitées par les sénatrices et les sénateurs soient renvoyées à de futurs projets de loi dont l’examen n’est pas encore programmé. Rien n’empêchera d’intégrer des dispositions de coordination dans des textes à venir.
Vous conviendrez qu’il faut s’efforcer d’harmoniser l’accès aux différents dispositifs à vocation citoyenne pour tous les Français. C’est un signal important à donner pour que, comme Mme Garriaud-Maylam y est également attachée, les Français de l’étranger bénéficient des mêmes dispositifs que ceux de l’Hexagone !