Richard Yung a parlé de « cyberdéfense », le président de la commission et la ministre, eux, de « cyberattaques ». Pourquoi ne pas parler de « cybersécurité » ?
Richard Yung évoquait l’exemple des élections américaines. Plus près de nous, des cyberattaques – je pense aux virus WannaCry et NotPetya – ont frappé des hôpitaux britanniques, Renault, Vodafone ; on dit qu’elles auraient coûté plus d’un milliard d’euros, ce qui est beaucoup. La dernière attaque en date a affecté la SNCF, Auchan et Saint-Gobain.
Il s’agit d’un sujet intéressant. Il est bon de rappeler que le budget a été multiplié par trois, ce qui nous paraît essentiel.
J’ai entendu les arguments du rapporteur sur cet amendement n° 138. La commission a voulu renforcer les protections encadrant les collectes de flux de données pour éviter qu’elles n’aillent au-delà du strict nécessaire prévu par la loi ou qu’elles concernent le contenu des correspondances.
Vos arguments, madame la ministre, nous paraissent également recevables. C’est la raison pour laquelle je m’en remettrai également à la sagesse du Sénat.