Si M. le président de la commission veut bien m’y autoriser, je voudrais répondre, même avec un peu de retard, à une interpellation de M. le sénateur de Legge, lequel ne me fait aucune concession ! §
Je vais donc donner quelques chiffres, car je sais que les membres de la commission des finances y sont très sensibles !
Sur environ 80 amendements, qui sont non pas rédactionnels, mais de fond, sachez que plus des trois quarts ont donné lieu, de la part du Gouvernement, à une position qui n’était pas celle que nous avions initialement imaginé tenir. Nous avons en effet émis un avis favorable sur 30 d’entre eux. Nous avons également réprimé notre première intention, qui eût été de donner un avis défavorable, pour 32 d’entre eux, et nous nous sommes ralliés à la position du Sénat.
Il me paraît utile de constater, avant la fin de ce débat, que, comme nous l’avions souhaité lorsque nous avons démarré nos travaux, nous avons effectivement réalisé un travail collectif de coconstruction, et je voudrais vous en remercier !