Toutefois, commençons déjà par remettre à l’eau le porte-avions Charles-de-Gaulle, comme cela a été tenté la semaine dernière, par finir les travaux et par rendre ce navire opérationnel.
Un budget tout à fait considérable est prévu dans la LPM pour des études en amont sur le prochain porte-avions. En effet, au regard de l’excellent apport du Charles-de-Gaulle à notre système de défense – ce sont 45 000 tonnes au service de la paix ! – on ne peut que lui souhaiter un successeur. Pour autant, il ne nous revient pas, dans le cadre de ce texte, d’envisager l’acquisition de plusieurs porte-avions.
Mon cher collègue, je vous assure que notre désir le plus cher est de voir notre marine renforcée, mais il faudra sans doute attendre encore un peu avant de voir se concrétiser un tel programme, qui coûterait plusieurs dizaines de milliards d’euros.