Ma question s’adresse à M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire.
Monsieur le ministre d’État, à l’invitation de Michel Dantin et de José Bové, j’ai assisté à Bruxelles à une conférence sur le loup, lequel est à nouveau présent à nouveau dans le Larzac depuis quelques années. Aucun des moyens techniques préconisés ce jour-là par le commissaire européen à l’environnement ne s’est révélé efficace, et celui-ci a d’ailleurs tenu des propos pour le moins ridicules.
Depuis un mois, avec la sortie des troupeaux, les attaques reprennent, entraînant la mort d’animaux et la baisse de la lactation, due au stress. Les éleveurs sont de plus en plus enclins à garder leurs animaux à l’intérieur des bergeries.
Alors que nous sommes classés au patrimoine mondial de l’UNESCO pour l’agropastoralisme, le loup perturbe ce fragile équilibre. En effet, sans brebis, point de biodiversité.
Le commissaire européen s’est empêtré dans des propositions technocratiques, et il a même laissé penser que chaque État avait la latitude nécessaire pour gérer ses populations de loups… Face au désarroi de nos éleveurs, nous ne comprenons pas les contradictions entre la directive Habitats-faune-flore et la convention de Berne.
Monsieur le ministre d’État, au vu de la situation du loup, dont l’espèce n’est plus menacée, et de la biodiversité, dont nous savons tous qu’elle est en danger sur notre planète, quelles mesures comptez-vous prendre pour protéger l’agropastoralisme ?