… et on n’arrive pas à faire grand-chose.
Or beaucoup de gares de petites villes – on parlait précédemment des villes touristiques ou thermales, dans lesquelles les gares sont plus jolies que la moyenne – sont abandonnées par la SNCF.
Certes, le service n’est plus rendu, mais je voudrais prendre l’exemple de mes voisins suisses. Confrontés au même problème, ils ont trouvé un mode de fonctionnement : la privatisation de la gare – nous ne le dirons pas comme cela. Ils donnent la gare à un cadre pour que celui-ci la fasse vivre, avec des commerces. Mais cela ne se décrète pas !
Les discussions que j’ai eues avec la SNCF n’ont jamais pu aboutir, car les règles sont figées et restrictives. Les prix sont trop élevés pour mettre en place des locations, en particulier pour les premières années lorsqu’il s’agit de lancer l’opération.
L’objet de cet amendement est non pas d’insuffler un nouvel état d’esprit – nous avons en effet de très bonnes relations avec nos interlocuteurs –, mais de mettre en place une nouvelle culture, afin qu’ils participent à l’aménagement des centres-bourgs et centres-villes en mettant à disposition la gare. Parfois, celle-ci se situe quasiment en centre-ville.
J’attache énormément d’importance à cet amendement.