Depuis 2015, la production de compléments alimentaires est soumise au contrôle de la DGCRF, par le biais d'un dossier « plantes » compliqué à établir. Récemment encore, Cooper Industrie a refusé de me communiquer des informations sur ses méthodes de récolte, au prétexte qu'elles étaient confidentielles. Je les ai mis directement en contact avec la DGCCRF.
Le marché est réservé aux grands groupes comme Evalar et les industriels ont les coudées larges car le secteur du complément alimentaire naturel est particulièrement rentable, avec une croissance à 2 chiffres. La France ferme la porte aux petits producteurs : voyez Thierry Thévenin, le président du Syndicat des Simples. Les parties non rentables, comme les plantes sèches, ont été délaissées.
Le parallèle avec les métiers de psychologue et de psychiatre est intéressant. On pourrait autoriser l'herboriste à délivrer les 148 plantes libérées du monopole, même si la liste reste à revoir, par exemple en ce qui concerne le millepertuis.