Il faudrait aussi définir les produits de santé qu'un herboriste pourra dispenser. Créer un diplôme sans préciser ni la formation ni les débouchés me paraît compliqué.
En ce qui concerne les compléments alimentaires, nous devons faire preuve de vigilance à l'égard des lobbies agro-alimentaires, prêts à s'engouffrer dans la filière dans le seul but de s'enrichir.
Les outre-mer occupent une place particulière. Les tisaneurs de La Réunion ou les traditionnels praticiens des Antilles et de Guyane devraient conserver leurs pratiques sans obligation de diplôme.