Vos propos ne sont pas du tout rassurants, madame la secrétaire d’État. Protéger nos entreprises, c’est une question de souveraineté ! On ne va tout de même pas demander aux États-Unis l’autorisation de commercer avec tel ou tel pays !
Ma question dépassait largement le cas de l’Iran, qui reste anecdotique. Si, demain matin, le président Trump décide de boycotter un autre pays, il faudra que nos entreprises implantées dans ce dernier plient bagage. Votre réponse me semble un peu légère.
La commission des affaires européennes du Sénat s’est saisie de ce dossier et a confié à notre collègue Philippe Bonnecarrère le soin d’établir un rapport sur le sujet. Il est plus qu’urgent de trouver des solutions. Votre réponse n’en est pas une, madame la secrétaire d’État !