La difficulté que rencontre la Libye est de tenir ses frontières terrestres d'une part, qui représentent 4 036 km et qui la séparent de ses pays voisins, et sa frontière maritime avec l'Europe, avec notamment 600 000 migrants qui se sont rendus en Italie. C'est un sujet complexe et délicat à gérer pour le gouvernement libyen. Pourriez-vous nous éclairer sur l'évolution du contrôle des frontières libyennes ?
En août 2011, les évènements au Mali ont été étroitement liés au déplacement de Touaregs lourdement armées, qui ont traversé le Niger et le Tchad pour se rendre au Mali. Il y a un véritable problème de « passoire » du territoire libyen, qui soulève la question du contrôle du territoire. Dans le cadre des accords internationaux, comment les choses s'organisent-elles ?