Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, l’Aquarius, bateau affrété par SOS Méditerranée, a recueilli le 9 juin 629 personnes, dont 123 enfants mineurs isolés et 7 femmes enceintes, qui se trouvaient sur plusieurs embarcations de fortune, au péril de leur vie.
Selon des règles internationales – vous le rappellerez sans doute ainsi que vous l’avez fait à l’Assemblée nationale, monsieur le Premier ministre –, ce navire aurait dû être accueilli par l’Italie. Or les autorités de ce pays, on le sait, ont adopté une position politique forte, affirmant qu’elles ne veulent plus accueillir tous ces migrants.
L’Espagne s’est déclarée prête à le faire, mais la France, elle, est restée muette, …